Background Image
Previous Page  2 / 21 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 2 / 21 Next Page
Page Background

The history of black musical traditions in the Caribbean is rich

in variety and follows a long and distinguished path paralleling

the development of similar vernacular genres in North and

South America. By the late 1800s, the biguine, with its origin in

the slavery period, became the epitome of black French Antil-

lean Creole music. It was highly popular in Saint-Pierre,

Martinique, before the town’s decimation by the volcanic erup-

tion of Mont Pelée in 1902. This most cosmopolitan and vibrant

settlement was the heart of French Creole culture in the region

and included a Carnival that equalled the Shrovetide festivals

of Port-of-Spain, Trinidad (in the south) and New Orleans (in

the north).

The music of Saint-Pierre lived on despite the catastrophe, and

from 1929 became a feature of pre-Second World War Paris

nightclubs and recording studios. The biguine was not exclusive

to Martinique, and was performed also in the French territories

of Guyane and Guadeloupe.

[

Illustrated with record labels, catalogues, photographs, adver-

tisements, maps, and other relevant images, this pioneering discogra-

phy lists recordings by linguists, anthropologists and folklorists (com-

mencing in 1900) alongside commercial endeavours of biguine

orchestras, from the first sides cut by Stellio in 1929 to 1959 – dawn of

the changing 1960s.

While the recording cycle begins somewhat later, the discography

enables empirical comparison with parallel black Creole jazz record-

ings from New Orleans, Louisiana, U.S.A., and records representing

the string band and calypso traditions of Trinidad.

Printed in both French and English, a notable feature is the

contextual essay by John Cowley – ‘

Mascarade, biguine

and the

bal nègre

’ – which traces the roots of the music from its French

Antillean inception, via the Carnivals of Saint-Pierre, to the

opening of the Parisian bal nègre in the rue Blomet in 1924 and

the burgeoning popularity of the genre fuelled by the Exposi-

tion Coloniale de Paris in 1931.

L’histoire de la musique noire des Antilles révèle une grande

diversité de traditions, et un parcours spécifique comparable

au développement de genres vernaculaires similaires en Amé-

rique du Nord et du Sud. À la fin du XVIII

e

siècle la biguine,

dont l’origine remonte à la période de l’esclavage, était deve-

nue l’archétype de la musique noire des Antilles française.

Elle était très populaire à Saint-Pierre, en Martinique, avant

que la ville ne soit décimée par l’éruption de la montagne

Pelée en 1902. Cette localité cosmopolite et extrêmement dy-

namique représentait alors le cœur de la culture franco-créole

dans toute la région, et son carnaval était l’équivalent des

fêtes du Mardi gras de Port-of Spain, de Trinidad au sud et

de la Nouvelle-Orléans au nord.

La musique de Saint-Pierre a survécu à la catastrophe, et s’est

imposée à Paris à partir de 1929 dans les night-clubs et les

studios d’enregistrement de l’avant-guerre. La biguine n’était

pas spécifique à la Martinique, mais également représentée

dans les autres régions francophones, Guyane et Guadeloupe.

[

Illustrée par de nombreuses étiquettes de disques, catalogues, pho-

tographies, cartes et autres documents iconographiques, cette dis-

cographie originale répertorie les enregistrements réalisés par des

linguistes, anthropologues et folkloristes à partir de 1900, ainsi que

les premiers enregistrements commerciaux des orchestres de

biguine, depuis les faces gravées par Stellio en 1929 jusqu’en 1959 –

année qui amorce le changement des années soixante.

Bien que le processus soit intervenu légèrement plus tard, cette dis-

cographie permet d’établir un parallèle empirique avec les enregis-

trements de la Nouvelle-Orléans aux Etats-Unis, et les disques

illustrant la tradition des orchestres à cordes et du calypso à Trini-

dad.

Présentée en deux versions, anglaise et française, l’étude de

John Cowley «La mascarade, la Biguine et le Bal nègre»

représente un élément majeur de cet ouvrage, retraçant les

racines de cette musique depuis ses origines franco-antillaises

en passant par le carnaval de Saint-Pierre, jusqu’à l’ouverture

du Bal Nègre de la rue Blomet en 1924 et à la popularité gran-

dissante du style, impulsée à Paris par l’Exposition coloniale

de 1931.

ÇxDTRBAMy100284

z

BFB 10028

ISBN 978-3-89916-705-4

MORE INFORMATION

:

www.bear-family.com [ Discography compiled by / Discographie réalisée par Alain Boulanger John Cowley Marc Monneraye Translation from English to French by Patrice Champarou | Traduction française: Patrice Champarou Translation of French quotations to English by Chris Smith | Traduction des citations: Chris Smith B E A R FAM I LY P U B L I C AT I ON S